Résumé détaillé[]
En janvier 1938, Gabriel Colon, agent des Alliés infiltré à Tropico, détruisit une plantation de café (de peur que Tropico ne produise de la cocaïne). Gabriel Colon sera finalement arrêté et renvoyé aux Etats-Unis avec un message à transmettre disant : "Est-ce que vous pouvez arrêter d'exploser des bâtiments chez moi, s'il vous plait ? Çà n'est pas très sympa, un jour, si ça se trouve quelqu'un fera pareil chez vous et vous verrez que ça fait pas très plaisir."
Gabriel Colon n'avait en réalité pas que détruit des bâtiments. Après son expulsion, El Presidente s'est rendu compte que son île comptait des rebelles. Il a même essayé d'en soudoyer une (Valencia Arnaud) plusieurs fois sans succès. Faisant même un discours :
“ | Camarades, certains tropiquiens semblent résolus à prendre les armes contre le socialisme ! Honnêtement, je...je comprend pas pourquoi. Je croyais que j'avais été cool. Que tout le monde était content.
Donc, si vous croisez un rebelle, soyez gentil avec lui. Offrez lui des haricots, un petit café et essayez de le convaincre que je suis le meilleur président que Tropico n'est jamais connu.Et pas seulement parce que je suis le seul. D'ailleurs, j'invite tout les rebelles à venir boire un coup au Palais. Vous allez voir, j'suis un type chouette. Et je suis très marrent. Tenez, vous savez pourquoi les agents de sécurité américains ils portent toujours des impers ? Parce que c'est des IMPERialistes ! |
” |
— Antonio Garavo, discours contre les rebelles, 1938
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Le formateur tente lui aussi une blague en appelant la blague finale une blague "Caramba" sans succès. Il envoie même une de ses recrus ,qui a dit que c'était raciste, à Guantánamo pour calmer ses pulsions anti-patriotiques. Il ne sera évidement pas torturé (on est pas des monstres) IL va torturer des gens.
En juin 1938, les religieux, qui se sentent ignorés, manifestent pour obtenir un geste du président. El Presidente accepta car les élections approchaient et pour la première fois les sondages le mettaient à égalité avec sa concurrente : Blanche Reyes, une communiste !
Pour gagner les élections, El Presidente fit construire une église pour les religieux et supervisa lui même la lutte contre la menace rebelle, en assassinant Valencia Arnaud en pleine rue. Il augmenta aussi les rations de nourritures avec, comme toujours, sa tête sur les boîtes de conserve.
Cette stratégie lui permit de remporter les élections de 1940 avec 53% des voix. Les Etats-Unis, n'étant arrangés par aucun des deux candidats, ne sont pas intervenus pendant la campagne (même si un agent américain a été capturé par les espions qui restait sur l'île pour déjouer les machinations étrangères). A cette époque, Tropico entretenait de bonnes relations avec les Alliés et avec l'Axe. El Presidente était adoré par les communistes et tolérés par les autres factions, sa cote de popularité n'avait jamais été si haute.
La Seconde Guerre mondiale avait déjà débutée en 1939 et les Etats-Unis étaient entré en guerre avec l'Axe en 1941. En 1943, ils bricolaient une bombe nucléaire pour les japonais et prévoyaient de débarquer en masse en Europe pour que les Soviétiques ne puissent pas passer pour des sauveurs. Même si Tropico n'avait pas été en guerre, El Presidente debra quand même gérer la sortie de crise. L'Allemagne voulait que Tropico accueille des nazis en fuite dans le cadre du réseau Odessa (qui consistait à envoyer des haut-dignitaires nazis en Amérique latine) pour y fonder le quatrième Reich.
C'est ainsi qu'en mars 1943 débuta la Grande Bataille de Tropico. Après plusieurs heures de combat, l'armée tropiquienne, composée de 3 casernes et des chars offerts par l'Allemagne en 1926, remporta la bataille et repoussa les Allemands. Tropico ne deviendra donc pas le berceau du nazisme nouveau.
Par contre, beaucoup d'autres nazis furent bien accueillis en Amérique latine, protégé par les futurs régimes autoritaires mis en place par les Etats-Unis pour lutter contre les communistes.
Les Alliés, de leur côté, voulaient que Tropico leur donne 30 000$ pour leur lutte contre l'Allemagne. Mais les tropiquiens refusèrent ce qui énerva les Etats-Unis.
La sonnerie marque la fin du briefing. Le formateur appelle Mikaël (l'élève anti-patriotique) pour lui faire signer les papiers pour son stage à Guantánamo. Il lui demande de lui ramener des photos pour faire marrer sa fille.
Citations[]
“ | Tropiquiens, tropiquiennes,
si je vous ai réunis ici, c'est que j'ai pris pour la nation une décision importante qui nous implique tous. Le fascisme européen est à nos portes. Alors, vous connaissez pas trop le fascisme ici donc ça vous parle pas forcement. Ah si, vous avez peut-être vu les images du petit gars moustachu qui gueule très fort dans une langue incompréhensible. Vous voyez ? Bon bah, c'est eux les fascistes, c'est comme les gringos mais en plus méthodiques, en plus bourinos. Et ils devraient arriver d'ici une heure ou deux. EST-CE QUE VOUS ETES PRÊTS A DÉFENDRE LA GRANDE NATION TROPIQUIENNE ? VIVA LA REVOLUCION ! |
” |
— Antonio Garavo, discours contre le fascisme, 1943
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“ | 30 000$ , là, comme ça ! Juste parce qu'ils ont battus les Nazis ! Qu'on aurait pu battre nous même si ça se trouve. Si on était allé en Europe. Et c'est ce que nous avons prouvés aujourd'hui même !
Alors qu'allons nous faire camarades ? Céder devant leur puissance arrogante ? Abandonner ce à quoi nous croyons et plier face à ceux qui essayent de nous saborder et tentent de détruire ce que nous avons créé de nos mains ?! |
” |
— Antonio Garavo, discours contre l’impérialisme, 1943
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Personnages[]
- le formateur de la CIA
- El Presidente/Antonio Garavo
- Gabriel Colon (dans le jeu et en image d'archive)
- Valencia Arnaud (dans le jeu)
- Lord Oaksworth (dans le jeu)
- Blanche Reyes (dans le jeu)
- Penultimo (dans le jeu)
- Mikaël, l'élève anti-patriotique
Anectodes[]
- Le message d'El Presidente transmit aux Etats-Unis par Gabriel Colon est probablement une référence au 11 septembre 2001.
- Le réseau Odessa n' a jamais existé, il a été imaginé par Frederick Forsyth dans Le Dossier Odessa (1972), mais il est basé sur les vrais réseaux d'exfiltration de criminels nazis.